L’analyse qui portait sur une cohorte américaine (NHNES) de plus de 46 000 adultes a permis d’observer les effets bénéfiques possibles sur la santé de la consommation d’aliments fermentés sur 3 sous-groupes : faible, intermédiaire et forte consommation d’aliments fermentés.
Ont été pris en compte tous les aliments contenant des microorganismes vivants lors de l’ingestion selon une méthodologie précisément décrite.
Ainsi, en comparant les catégories faible et Intermédiaire + forte consommation, les auteurs ont mis en évidence que les consommateurs d’aliments fermentés présentaient de meilleurs résultats pour certains paramètres santés mesurés tels qu’une plus faible pressions artérielle, un IMC moins élevé, un glucose plasmatique et une insulinémie moins élevés.
Ces effets des produits fermentés qualifiés de “modérés mais statistiquement significatifs” par leurs auteurs sont très encourageants et ouvrent la voie à d’autres études plus poussées. Ceci pourrait aboutir un jour à une recommandation nutritionnelle associée aux aliments fermentés en lien avec leur bénéfice santé.
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